Les devoirs du coach vis à vis du coaché
Article niveau 3 : peu facile à lire
« La sincérité ne dit pas ce qu’on lui demande, la franchise dit souvent ce qu’on ne lui demande pas.«
Suard
J’ai élaboré cette méthode dont je souhaite partager avec vous les résultats spectaculaires.
Parlons ici des devoirs du coach vis à vis du coaché . 😉
Un travail dans le cadre duquel le coach a de nombreux devoirs.
La mise en place d’un tel cadre de travail impose au coach d’être porteur d’intentions pour la conduite du projet. Donc être une force de proposition à l’égard de son client, mais une force de proposition respectueuse de la personne qu’il a en face de lui. Ce respect, qui emprunte divers aspects, pose au coach la question de la limite de son influence auprès du coaché.
En premier lieu nous verrons successivement les différentes facettes du devoir de respect qui s’impose au coach envers le coaché. En second lieu nous envisagerons la question de la frontière entre accompagnement et substitution.
– Une écoute de qualité
Le coach doit à son client une écoute attentive, et non subjective dans la définition des attentes. En effet, le succès de la démarche est largement conditionné par la qualité de cette écoute, qui, si elle n’est pas dépourvue de toute subjectivité, conduira le coach à mal définir ce qu’attend de lui son client et à lui apporter un accompagnement inadapté
– Un devoir de diligence
Le coach doit se montrer respectueux du cadre qu’il a posé au déroulement du coaching : respect des horaires, définition d’objectifs compatibles avec les aptitudes détectées chez le client, cohérence dans l’accompagnement au regard de ces objectifs, développement et optimisation des ressources disponibles propres du client ;
– Un devoir de disponibilité, d’engagement et d’intensité
Le travail de coaching est un travail exigeant. En effet il réclame attention et intention sur une relativement longue période. Ce qui se traduit par de la connaissance. Selon la définition d’Idriss Aberkane la connaissance est le produit de l’attention par le temps. Plus on est concentré sur une grande période de temps plus la connaissance entre en nous. Certes c’est une équation simplifiée mais un crédit certain peut y être apporté, reflétant assez bien l’intensité que requiert une séance pour le coaché… aussi bien que pour le coach d’ailleurs.
Chaque entretien exige du coach qu’il y apporte tous ses soins toutes ses attentions à l’exclusion de toute préoccupation extérieure. La notion de disponibilité renvoie à une disponibilité d’esprit qui le conduit à se montrer accessible à ce que lui apporte le coaché, ouvert à ses interrogations et sensible à ses tourments. L’intensité est liée à la notion d’engagement : la qualité du vouloir du coaché dans le succès de la démarche dépend de l’intensité que va mettre le coach dans la relation qu’ils entretiennent au fil des séances.
– Un devoir de non complaisance
Quel que soit le cas abordé, le client est dans la majorité des cas à la recherche de repère. Le coach doit assumer sans complaisance, sans apitoiement et sans empathie déplacée le rôle de rappel à la stricte observance du cadre de la relation, au maintien des objectifs, notamment par la mise en place éventuellement d’objectifs d’étapes, et au respect de sa compétence professionnelle.
– Un devoir de formation, d’entretien et de développement de ses compétences
Le coach doit se former, s’informer par des lectures ou des participations à des colloques et des conférences, entretenir son propre équilibre mental par la consultation éventuelle de confrères sur les cas les plus dérangeants, qui lui paraissent de nature à affecter sa sérénité. Comme peuvent le faire des psychologues qui consultent des confrères.
– Un devoir de respecter les limites posées par le client quant au périmètre d’intervention du coach
Nous avons vu que le rôle assigné à chacun des acteurs dans le processus mise en place par le coach peut évoluer au fil de la relation. L’accompagnement qui caractérise la démarche de coaching place le coach et le coaché en interaction permanente. Cette interaction fait naître un rapport de confiance par le biais de la connaissance mutuelle qui en découle. La relation s’inscrivant dans la durée permet cette connaissance de l’un par l’autre et réciproquement, que décrit Idriss Aberkane comme étant « le produit de l’attention par le temps », en expliquant que plus on est concentré sur une grande période de temps, plus la connaissance entre en nous. On rejoint ici le devoir d’intensité et de disponibilité sur la durée puisque c’est la réunion de ces deux composantes de la relation coach / coaché qui fera le succès du processus de coaching.
Ici se pose la question de la limite que doit s’imposer le coach dans sa démarche auprès du coaché. Fort de cette connaissance plus profonde de l’autre, et inspiré par le souci d’accentuer l’accompagnement réclamé par le client, le coach peut être amené à présenter au coaché des propositions auxquelles il n’avait pas pensé ou auxquelles il s’était refusé jusque là : par exemple une expérience d’immersion en état hypnotique. Cette question pose la problématique du respect de la limite posée par le client en première intention. L’accompagnement sur la durée et la meilleure connaissance de l’autre qui en découle autorisent-ils le coach à faire évoluer l’attente du client vers un suivi d’une autre nature ? Existe-t-il à cet égard un devoir de conseil ?
Où se situe la frontière entre mon devoir d’accompagnement efficient de mon client dans sa recherche de solution, et ce que j’identifie comme lui étant nécessaire sans qu’il en ait exprimé le besoin ?
En d’autres termes : entre-t-il dans le rôle du coach d’explorer le désir du coaché pour le faire évoluer vers un accompagnement plus approfondi par rapport à son attente première ?
Une première approche conduit à apporter à cette question une réponse positive :
* oui, car il relève de l’expertise du professionnel qu’est le coach d’approfondir la recherche de son client au fil de l’évolution de leur relation et parce que c’est de la meilleure connaissance qu’a autorisée la relation sur la durée qu’a émergé cette nouvelle attente à laquelle le coach ne fait que répondre.
Une approche plus prudente et plus mesurée conduit cependant à répondre par la négative :
* non, car le coach encourt le risque de mettre en avant son propre désir substituant celui-ci à celui de son client, voire à lire et à décrypter le désir du coaché à la lumière du sien.
Le succès du coaching mental dépendent de la qualité du dispositif mis en place par le coach et du respect de ses devoirs envers le client.
Comment travaille-t-on ce sujet de stress en coaching mental à PerfectA ?
Votre coach a à cœur d’apporter des réponses claires et adaptées à la clientèle exigeante qui nous contacte. Pour ce faire, il travaille principalement sur trois plans. Chaque plan est un pied du tabouret pour que vous puissiez vous asseoir de façon stable.
Sur le plan physique :
Le praticien s’assure qu’il n’y ait pas de blocage corporel et si c’est le cas, sans manipulation invasive on traite le problème. Viennent ensuite les blocages dus au manque d’activité physique et c’est là que le coach sportif sera d’une aide précieuse. En effet, un travail de mobilité et renforcement de la colonne vertébrale est souvent nécessaire dans ce cas.
Sur le plan émotionnel :
On recherche les points bloquants conscients en utilisant la préparation mentale et ses méthodes d’investigation. Les points inconscients sont aussi révélés par l’usage de techniques somato-émotionnelles car elles permettent une étude plus fine des perceptions, des ressentis. Débarrassons-nous de choses qui nous polluent.
Sur le plan mental :
Si besoin, on verbalise pour favoriser la prise de conscience et amener au changement. L’action supporte l’action. Pour une connexion plus étroite avec votre intimité et surtout vers plus encore d’épanouissement. Être conscient emmène plus loin que la destination initiale du voyage.
Pour PerfectA, Guillaume NOUËL, auteur, conférencier et coach des stress.