Choisir d’être sensible, hypersensible ou une personne fragile

Article niveau 1 : facile à lire.

« Le monde sans empathie, c’est celui des pervers. On est en train de fabriquer des petits pervers. »
Boris Cyrulnik.

Il y a des principes fondamentaux qui sont mal expliqués or ils empêchent la réussite de la majorité.
Les clients qui me font confiance me permettent d’œuvrer à la méthode PerfectA dont les résultats peuvent vous aider. Voici comment.
Décryptons ici votre sensibilité qui fait parfois de vous l’objet de toutes les attentions. Un blocage émotionnel comme un muscle surpuissant qui vous enroule autour de vous-même, tel un escargot sans coquille. Ce repli sur soi peut contraindre les personnes envahies par leurs émotions de façon débordante à prendre de mauvaises décisions. Certaines utilisent de la drogue, légale ou non, pour arriver à interpréter la vie de façon supportable. Or, il est important de les aider à s’éloigner de ce piège risqué. Comme toujours, le problème ce n’est pas l’énergie mais la façon dont elle est vécue et interprétée.

Observer honnêtement comment l’hypersensibilité fonctionne chez vous

Repérer vos sensations physiologiques :
Absence de contrôle du mental laissant place immédiatement aux turpitudes et au mal-être.
On observe notamment perte de mémoire et de moyens, incapacité à ordonner  pensées et concepts auparavant acquis, maitrisés et évidents.
Ainsi, c’est une vague, un tsunami, qui peut vous faire hésiter, bégayer, perdre vos mots. En réaction, vous pouvez avoir envie de fuir, éprouver de la honte ou tout simplement ressentir une gêne diffuse dans votre corps. Vous vous retrouvez crispé(e) ou hyper-contracté(e) physiquement.

Bien comprendre le fonctionnement de l’hypersensibilité permet de cesser de se cacher derrière

Absolu et égo, la salade indigeste du cerveau :
L’hypersensibilité c’est être sous emprise émotionnelle qui fait rentrer dans un absolu de « moi je pense moi je sens ». Alors en découle trop souvent l’hégémonie de l’égo, du nombrilisme : « moi je pense, moi je sens, moi je sais ».
Il faut bien comprendre que l’hypersensible ni ne manipule ni ne triche ni ne surjoue. Il improvise avec cette sensation qui l’envahit et prend le contrôle de sa psyché et de ses émotions. Souvent même, conscient de son biais, il tente de la masquer en ayant une réaction forte et intense pour ne pas avoir à s’y attarder et constater sa vulnérabilité (mutisme, colère, humour).

L’hypersensible est condamné plusieurs fois par jour à faire le tour de toutes ses émotions

Un jeu d’acting mal maitrisé :
Quand vous êtes sur une scène de théâtre et qu’il faut jouer la colère c’est un avantage, mais quand vous êtes en famille et qu’une simple parole vous déstabilise, parfois au point de vous faire péter les plombs, vous devenez gênant(e), inadapté(e) et cela peut vous faire passer complètement à coté de l’instant.
Concrètement, cela va d’une part vous empêcher d’être libre dans vos émotions et d’autre part vous fermer à la vie (opportunités). Mais surtout vous êtes la victime, le vilain petit canard qui n’est pas à la hauteur car tout simplement trop intense (overreacting).

Tempérer sa sensibilité : déculpabiliser de ne pas être la personne que vous souhaitez

Ne plus alimenter la chimère :
Quand vous entrez fort dans l’auto-jugement négatif, il y a les fesses et les mâchoires qui se serrent. C’est normal les deux se répondent. Par dessus la langue se bloque et le ventre produit un gaz de colère, vous vous faites de la bile, bref, vous perdez foi en vous-même. Vous entrez dans une spirale négative, en relation toxique avec vous-même.
Or, vous ne pouvez pas raisonnablement rester dans ce mode de relation parasitaire. Cela entraine une cascade de troubles significatifs vous affaiblissants.
Par conséquent, il est indispensable pour vous de vous juger positivement quelque soit votre émotion et la mécanique dans laquelle vous êtes coincé(e). Pour ce faire, il ne faut pas chercher à être plus que qui l’on est. Accepter la simplicité de votre mindset sans penser que c’est une faiblesse.

Cesser d’être amoureux de cette hypersensibilité

Prise de conscience :
Comme décrit précédemment, je trouve que ce niveau de sensibilité et de compréhension du monde est  le royaume de la perfidie. Et donc, il faut sortir de l’envoutement que l’hypersensibilité crée chez vous. En effet, habitué(e) à réagir d’une certaine façon vous en avez fait un trait de personnalité. Exprimé ou réprimé mais vous en êtes devenu(e) l’hôte/l’hôtesse. Il est temps d’être capable d’enfin considérer l’hypersensibilité comme un polluant universel.

Pour passer d’hypersensible à sensible il faut régulièrement faire appel à des méthodes de nettoyage

Nourrir une nouvelle perspective de personnalité :
Il semble indispensable de régulièrement ouvrir la bonde. C’est-à-dire nettoyer et laisser aller profondément et totalement les routes internes de vos émotions pour être détendu. Car à force d’être sursollicité le corps se fatigue et s’abîme. Vous ne savez plus réagir autrement qu’être (inutilement) touché. Tout justifie que vous soyez dans un tel état.
L’hypersensibilité charge vos plans postérieurs. C’est l’abondance d’information réelle ou perçue qui contracte votre nuque votre dos jusqu’aux talons par une inflammation d’un seul et même système de fascias. En état d’urgence, il se prépare à agir, bondir, fuir…

On ne peut se soigner seul quand l’échange avec les autres vous libère

Envisager d’interagir autrement :
Par dégout ou fatigue, soyez vigilants à ne pas nier l’interconnexion entre les humains. Éternellement, ils vous aident à y voir plus clair. On fait vite le tour de son propre cerveau, donc un peu d’adversité crée une nouvelle réalité.
Ainsi, faisant partie intégrante du règne animal en tant que primate, l’Homme fait partie d’un ensemble plus étendu que sa personne. En animal social il a besoin d’échange et de partage, de fait l’action des uns impacte la vie des autres.

En définitive il faut vous rendre disponible quitte à vous faire chahuter. Vous aurez d’autant plus confiance en vous quand vous saurez aussi dire : « Ça je ne le prends pas, je ne me branche pas dessus et ainsi cela n’engage aucune réaction en chaine à l’intérieur de moi ». Comme un refus de parasitage, un bouclier émotionnel et énergétique.

L’hypermental et la lutte comme réponse rationnelle à vos ingérences émotionnelles

La plasticité neuronale plutôt que les artifices médicamenteux :
Votre corps n’est pas conçu pour l’hyper-mentalisation. Souvent lorsque vous êtes déstabilisé(e) vous contractez le front, la partie préfrontale, pour sortir de cet état de stress émotionnel. Vous perdez toute notion d’espace temps car votre esprit mouline au lieu de devenir pragmatique et adapté. La notion de timing juste est indispensable à la réalisation d’un être qui se veut à minima capable de converser au mieux plénipotentiaire.
Ainsi, la vie n’aura de cesse que de recréer les situations qui vous stressent. Quand vous fuyez la sensation d’inconfort, il faut aller la chercher encore plus loin en vous, jusqu’à ce qu’elle soit digeste. Au début il faudra vous faire aider, comme réapprendre à respirer et à marcher. Pour qu’ensuite ce soit naturel, enfin !

L’hyperactivité cérébrale ne doit pas vous mener à une « forme de folie »

Quelques indicateurs pour mesurer concrètement votre réussite :
– Joie de vivre (niveau d’occurrence entre 1 et 10).
– Libido (niveau de satisfaction entre 1 et 10).
– Mémoire (utilisation de ses différentes formes entre 1 et 10).
– Concentration (capacité entre 1 et 10).

Il faut s’entrainer à s’écarter de ses faiblesses. C’est admettre votre part de responsabilité dans tous les processus qui vous envahissent.
Ainsi, régler votre côté dysfonctionnel c’est augmenter vos chances de moins faire appel à ce mécanisme de protection. En définitive, exhiber que l’on fait partie de la team de l’hypersensibilité empêche les concerné(e)s de se considérer comme fou ou folle, neuroatypique, neurodivergent(e) ou plutôt simplement mal éduqué(e).

Mécanisme reliant hypersensibilité et addiction.

Comment se détendre sur la question :
Car l’hypersensibilité c’est avant tout une hypertension de vos sens qui a pour effet de vous figer. Musculairement, émotionnellement, intellectuellement… Tout y passe. Ce n’est pas cool, l’occurrence de l’hypersensibilité vous enlève de votre libre-arbitre et vous victimise au point de vous déposséder de l’indispensable et néanmoins rare liberté choix. Dont celui tant rêvé de n’en avoir cure. Ainsi, certains ont alors besoin de substances fortes pour passer le cap ou s’inhiber ce qui crée des addictions chroniques. Chacun expérimente de ses expériences pour obtenir de quoi surmonter ses manques et s’adapter à la vie tout simplement.

Le syndrome du TBTC (trop bon trop con)

Combattre le biais performatif :
En définitive, les gens qui ne voient pas de mal à faire toujours mieux tombent rapidement dans la sur-adaptation. Ainsi perpétuellement, ils alimentent la situation avec leur mental afin d’éviter tout conflit d’intérêt. Or, votre liberté ne peut exister qu’à partir du moment où vous pouvez couper à la base ce qui vous perturbe, manifester votre rejet avant d’être dans une situation vous contraignant à le canaliser.

Équilibrer son émotivité est un sport, une lutte perpétuelle contre nature

La justification intellectuelle contre votre émotivité :
Il faut pour combattre se mettre en lutte contre ses ressentis en leur trouvant une justification intellectuelle. Cela vous fait trouver un sujet de mécontentent ou de complainte. Un combat sacré, comme une évidence universelle qui vous rallie à une cause. Et cela vous fait du bien car elle rend vos sens congruents avec l’urgence perçue de la situation. C’est un premier pallier dans les nombreux qui conduisent à votre liberté.

Que peut-on en espérer après un coaching PerfectA ?

C’est un peu la différence qu’ il y a entre une personne avec des intolérances alimentaires et une autre avec des allergies. Certaines ressentiront un inconfort là ou d’autres engagent leur survie. L’hypersensibilité n’a d’intérêt que si elle est considérée comme un muscle efficace qui s’ouvre ou se ferme à volonté.

La route vers un équilibre sain et proportionné est possible.

Comment travaille-t-on ce sujet de stress en coaching mental à PerfectA ?

Votre coach a à cœur d’apporter des réponses claires et adaptées à la clientèle exigeante qui nous contacte. Pour ce faire, il travaille principalement sur trois plans. Chaque plan est un pied du tabouret pour que vous puissiez vous asseoir de façon stable.

Sur le plan physique :
Le praticien s’assure qu’il n’y ait pas de blocage corporel et si c’est le cas, sans manipulation invasive on traite le problème. Viennent ensuite les blocages dus au manque d’activité physique et c’est là que le coach sportif sera d’une aide précieuse. En effet, un travail de mobilité et renforcement de la colonne vertébrale est souvent nécessaire dans ce cas.

Sur le plan émotionnel :
On recherche les points bloquants conscients en utilisant la préparation mentale et ses méthodes d’investigation. Les points inconscients sont aussi révélés par l’usage de techniques somato-émotionnelles car elles permettent une étude plus fine des perceptions, des ressentis. Débarrassons-nous de choses qui nous polluent.

Sur le plan mental :
Si besoin, on verbalise pour favoriser la prise de conscience et amener au changement. L’action supporte l’action. Pour une connexion plus étroite avec votre intimité et surtout vers plus encore d’épanouissement. Être conscient emmène plus loin que la destination initiale du voyage.

Pour PerfectA, Guillaume NOUËL, auteur, conférencier et coach des stress.