Quelle position de la femme face à sa libido
Article niveau 1 : facile à lire (attention paroles explicites, mots crus).
« J’ai très peu de copines qui sont cochonnes. Elles ne sont pas épanouies sexuellement. C’est même difficile d’en parler pour elles. »
Femme anonymisée.
Il y a des principes fondamentaux qui sont mal expliqués or ils empêchent la réussite de la majorité.
Les client(e)s qui me font confiance me permettent d’œuvrer à la méthode PerfectA dont les résultats peuvent vous aider. Voici comment.
Décryptons ici le positionnement de la femme face à la libido, pas juste la sienne, la libido en général. Se pose la délicate question de votre corps et de son usage. Car, c’est un fait de société pour certaines : « si tu aimes le c.l tu es une p.te. »
Ainsi, la place de la femme avec de l’expérience est compliquée, comme si c’était mal. Je ne vais pas m’intéresser ici au coté moral que j’ai traité dans plusieurs articles. Mais interrogeons-nous plutôt ainsi : Si un jour vous aviez la chance d’être libre de vous servir de votre corps comme vous l’entendiez qu’en feriez-vous chaque jour ?
Vivre sa libido comme une liberté d’être
Je comprends que cette liberté fasse terriblement peur car elle oblige à deux choses : devenir responsable d’une part (se positionner en adulte) et en même temps comme actrice (réalisation concrète de ses idées). Or, c’est une réalité, la libido bien emmenée perturbe fortement les sens. C’est d’ailleurs son principal intérêt. Elle permet de distordre et créer une nouvelle réalité. Elle permet l’évasion, va brouiller les pistes, apporter de nouvelles connexions, faire de nouveaux ponts dans les câblages psychologiques et physiques existants.
Libido et vigilance
La libido n’est pas un monstre extérieur qui veut s’emparer de vous et vous faire sombrer dans je ne sais quel univers monstrueux peuplé de personnes malintentionnées qui veulent obtenir de vous un précieux Graal ou un service d’escorting.
De façon générale, le drama rend l’exercice de l’apprentissage de soi trop compliqué parasité de réactions tortueuses et disproportionnées.
Le fait d’être personnellement touchée ne vous autorise pas à surinvestir vos sentiments et sensations. Cela vous rend faible émotionnellement, cognitivement hermétique et surtout vous mène à une situation qui, au final vous dessert et annihile votre ambition du départ.
Se déculpabiliser et ne pas éteindre la fougue de la jeunesse
La confiance n’est pas quelque chose qui se construit en un jour. Certaines personnes ont la chance d’accéder très tôt à une sexualité qui leur correspond. Elle est faite d’émoi, bienfaitrice, salvatrice et surtout réparatrice (car vivre c’est souvent s’abimer un peu). Mais il faut admettre que cela concerne une minorité surtout que les besoins évoluent avec le temps, la situation personnelle et l’âge de la relation.
Certaines femmes ont loupé le virage de leur jeunesse en pensant que c’était un pouvoir qui allait durer éternellement. En vérité, leur beauté leur a mal été expliquée. Il faut, quelque soit l’âge, y travailler. C’est-à-dire embrasser les évènements et éviter la passivité, la torpeur laconique face aux incompréhensions.
Vieille libido contre jeune libido
De fait, la fougue de la jeunesse ça permet d’apprendre, de se tromper pour savoir libérer son corps. Ainsi, quand tu es jeune tu n’en as rien à faire de te tromper. Tu es enthousiaste, tu veux créer, expérimenter, vivre c’est tout. Même si tu te prends la tête ou les pieds dans le tapis, le lendemain tu as encore de l’énergie pour te re-tromper. Alors que quand tu es vieux, lorsque tu te trompes bah ça te fatigue ! De fait, l’énergie que tu avais la veille pour faire la fête bah elle est déjà partie. Il y a un coté épuisant à se tromper, on veut du résultat ! C’est pour cela qu’il faut avoir travaillé la question jeune, à chaque étape. Pour que ce soit plus facile ensuite !
Les 3 phases de la libido
Dans les couples il y a rapidement cette fainéantise que l’on retrouve partout chez l’humain. Passée la fougue de la nouveauté, l’excuse de la « routine » s’installe dès qu’il faut travailler à la question du désir.
Ainsi, la sexualité n’échappe pas à la règle de toute découverte :
Phase de fascination :
Enthousiasme face à la nouveauté,
Phase désinhibitrice :
Rencontre répétée avec une réalité qui finit par supplanter la phase précédente. Déception car ajustement compliqué face à la subsistance des desideratum initiaux.
Phase sauvage :
Période trouble et hésitante qui mènera soit à un rebond et un ajustement soit à un repli ou un abandon.
Nota : Ces phases s’accompagnent d’une dilatation de l’espace temps. Ainsi, vous vivez ces phases plusieurs fois dans la journée d’une part (fréquence) et aussi plus longtemps et lentement à mesure que la relation dure (durée). De fait, comme des poupées gigognes, vous êtes dans une des trois phases mais en même temps se déroulent les autres. Le seul moyen de stabiliser cette boucle temporelle c’est d’être capable de choisir, décider.
Entre décider et intégrer il y a toujours un gap
Entretenir une libido confortable c’est comme le sport, c’est ingrat. Lâchez la rampe juste un peu, le temps de refaire vos lacets et vous êtes déjà en retard. Puis par dessus vos hormones baissent et ça y est le train est parti loin, tout s’effondre. Ça va tellement vite, c’est injuste, on dirait que la vie n’a d’autre projet que de vous faire tomber du ring. Or, la solution est simple, il faut aller courir même quand il pleut.
Comment se positionner face à sa libido
Il est normal et humain de vivre cette petite révolution intérieure, cela fait partie de la pluralité des ressentis de la femme, ce qui nourrit sa liberté disruptive, mais aussi, cela lui permet de s’ajuster à son vrai libre arbitre, celui avec lequel elle est confortable. Car elle aura eu loisir de se positionner de mille et une manière face à sa problématique.
Ainsi, quelque soit la phase dans laquelle vous êtes vous avez la liberté de choisir, et l’option de vous choisir. Choisir la relation, choisir d’écouter tel ou tel ressenti ou au contraire de le laisser filer jusqu’à son épuisement.
Vous laissant chaque jour le choix de renouveler ou non vos vœux et votre désir à votre partenaire.
Que peut-on espérer après un coaching PerfectA ?
Toucher le fond pour remonter. Quitter un mode de fonctionnement où vous vivez dans les extrêmes permet de chercher plus d’équilibre.
Savoir gérer ses troubles de la libido, c’est l’assurance de ne plus souffrir d’en avoir besoin.
Comment travaille-t-on ce sujet de stress en coaching mental à PerfectA ?
Votre coach a à cœur d’apporter des réponses claires et adaptées à la clientèle exigeante qui nous contacte. Pour ce faire, il travaille principalement sur trois plans. Chaque plan est un pied du tabouret pour que vous puissiez vous asseoir de façon stable.
Sur le plan physique :
Le praticien s’assure qu’il n’y ait pas de blocage corporel et si c’est le cas, sans manipulation invasive on traite le problème. Viennent ensuite les blocages dus au manque d’activité physique et c’est là que le coach sportif sera d’une aide précieuse. En effet, un travail de mobilité et renforcement de la colonne vertébrale est souvent nécessaire dans ce cas.
Sur le plan émotionnel :
On recherche les points bloquants conscients en utilisant la préparation mentale et ses méthodes d’investigation. Les points inconscients sont aussi révélés par l’usage de techniques somato-émotionnelles car elles permettent une étude plus fine des perceptions, des ressentis. Débarrassons-nous de choses qui nous polluent.
Sur le plan mental :
Si besoin, on verbalise pour favoriser la prise de conscience et amener au changement. L’action supporte l’action. Pour une connexion plus étroite avec votre intimité et surtout vers plus encore d’épanouissement. Être conscient emmène plus loin que la destination initiale du voyage.
Pour PerfectA, Guillaume NOUËL, auteur, conférencier et coach des stress.