La mise en place d’une relation préparatoire au coaching
Article niveau 3 : peu facile à lire
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous (qu’on ne sait pas lire)«
Paul Eluard
Bienvenue.
J’ai élaboré cette méthode dont je souhaite partager avec vous les résultats spectaculaires.
En premier lieu, il s’agit de construire avec le coaché un cadre qui permet d’ouvrir un espace de travail propice.
Phase exploratoire.
Ainsi, une fois ce cadre initial posé, et dans le cadre du travail exploratoire qu’il met en place par la suite, le coach ouvre un espace d’échange propice à un processus de développement de la connaissance mutuelle. Il s’agit d’un travail exploratoire à orientations multiples dans le but d’élargir le champ des propositions pour le coach et d’élargir le champ des possibles pour le coaché.
D’ailleurs, ce travail exploratoire peut être conduit par le coach :
– sur lui même d’une manière générale dans le déroulement de son activité et de manière spécifique en fonction de chaque cas.
– sur le client que le coach aidera à conceptualiser et à exprimer son attente en restant à l’écoute de ses capacités, de ce à quoi il aspire et du pourquoi il le veut.
En résumé, ce travail exploratoire conduira le coach à:
- Etudier les aspirations de son client, à analyser la nature de son désir (par exemple vouloir l’effort pour l’effort ou pour le résultat).
- Sonder la nature de sa volonté (le veut-il pour lui même ou pour répondre à une attente qu’il subodore chez autrui).
- Mesurer la force de sa capacité à vouloir (se montre-t-il pugnace ou velléitaire).
Phase d’attention.
Certes le travail d’attention à son interlocuteur place le coach au cœur de la problématique relationnelle coach / coaché. Chargé par son client d’apporter des réponses, le coach doit s’interdire de se présenter à lui comme détenteur des clefs de la réussite ou du dépassement souhaité, ou de la solution aux difficultés rencontrées.
Nous avons vu que la démarche est initiée par le client, et qu’il est par définition à l’origine de la relation. Le rôle du coach consiste à mettre en place les données d’un accompagnement qui place le client au centre de ses préoccupations, et qui s’inscrit dans la durée. Or, dans la conduite de ce processus, le client est en effet l’acteur premier dans la réponse apportée à son questionnement. Qu’il s’agisse d’optimisation de ses capacités avec un objectif de dépassement de soi, ou qu’il s’agisse de surmonter une situation de blocage.
Surtout, il revient au coach d’accompagner le coaché dans un processus de construction de la solution, en partant de lui même pour revenir à lui-même. Le client ne doit pas se perdre en chemin au risque pour le coach de ne lui apporter qu’une solution fugace. C’est donc à partir d’un travail sur lui-même et par celui-ci que le client se trouve conduit par le coach à découvrir en lui les ressources, dont il n’avait pas conscience, ou les possibles qu’il ignorait.
Au sujet de la bonne distance parlons du rôle du coach auprès de son client et le rôle du médiateur auprès des personnes qui sont en litige. En effet, dans les deux cas l’intervenant, coach ou médiateur, doit se mettre en retrait dans le processus de construction qu’il invite son client à entreprendre, dans le déroulement duquel il l’assiste, le soutient et le guide et qui n’aurait aucune chance de succès sans eux.
Exemple le cas de Monsieur M.
Afin de mettre le sujet en évocation, qu’il parle et surtout réfléchisse à ce qu’il veut de lui je lui ai demandé de parler, au départ de sujets diverses, et ensuite, de ses principales qualités et ses principaux défauts. Par ailleurs j’en profite pour avoir une attitude neutre et sans jugement, afin de mettre monsieur M en confiance. En effet, il m’a clairement dit avoir besoin de confiance pour se livrer, confiance qu’il ne semble pas rencontrer dans son entourage qu’il qualifie de «un peu superficiel ».
Le niveau d’intimité et de confiance qui s’instaure est proportionnel à la qualité d’information que l’on va extraire d’une séance. On arrive à une sorte d’honnêteté mutuelle qui permet à la parole de se libérer. C’est à dire de donner un sens, d’étaler sa pensée comme un jeu de cartes, toutes les figures biens visibles à ses yeux comme pour ceux du coach. En définitive, on va plus loin, plus vite.
Si le coaché ne s’accorde pas la confiance dont il a besoin pour être serein, au moins, il accorde à son coach la possibilité de voir en lui et de le guider vers des chemins qui pourraient le conduire vers un « self-estime » augmenté. Cela revient au quotidien à assumer ses faits et gestes. Car actuellement ses choix de vie, ses actions ne correspondent pas à ce qu’il désire, du moins à ce qu’il assume de lui.
En l’occurrence mon rapport d’intimité avec le sujet s’est forgé sur plusieurs séances ce qui permet, de montrer le partage de certaines valeurs communes. Un certain alignement. [Que je juge un peu universel une fois dépassé les intérêts primesautiers de beaucoup de situations.]
Le cadre dans lequel évolue le client.
A première vue, le cadre dans lequel évolue le client est un facteur déterminant de l’interprétation de son existence.
En effet, les us et coutumes du milieu dans lequel il évolue plus de 35h par semaine, peuvent avoir une influence significative sur son état d’esprit. Ainsi, il me semble révélant de connaitre son degré d’implication et l’univers dans lequel il évolue.
En premier lieu, quels en sont les codes ? Ensuite, quels services sont proposés à la clientèle ? Mais aussi, quel esprit règne au travail ? Ou encore, quelle est la politique de recrutement et d’évolution professionnelle ?
Autant de questions qui peuvent se révéler être des pistes d’accroche voir même d’indices de pistes de travail. Tout cela me révèle une recherche d’excellence dans le milieu professionnel du coaché.
[…]
Comment travaille-t-on ce sujet de stress en coaching mental à PerfectA ?
Votre coach a à cœur d’apporter des réponses claires et adaptées à la clientèle exigeante qui nous contacte. Pour ce faire, il travaille principalement sur trois plans. Chaque plan est un pied du tabouret pour que vous puissiez vous asseoir de façon stable.
Sur le plan physique :
Le praticien s’assure qu’il n’y ait pas de blocage corporel et si c’est le cas, sans manipulation invasive on traite le problème. Viennent ensuite les blocages dus au manque d’activité physique et c’est là que le coach sportif sera d’une aide précieuse. En effet, un travail de mobilité et renforcement de la colonne vertébrale est souvent nécessaire dans ce cas.
Sur le plan émotionnel :
On recherche les points bloquants conscients en utilisant la préparation mentale et ses méthodes d’investigation. Les points inconscients sont aussi révélés par l’usage de techniques somato-émotionnelles car elles permettent une étude plus fine des perceptions, des ressentis. Débarrassons-nous de choses qui nous polluent.
Sur le plan mental :
Si besoin, on verbalise pour favoriser la prise de conscience et amener au changement. L’action supporte l’action. Pour une connexion plus étroite avec votre intimité et surtout vers plus encore d’épanouissement. Être conscient emmène plus loin que la destination initiale du voyage.
Pour PerfectA, Guillaume NOUËL, auteur, conférencier et coach des stress.