Le principe d’Inception ou La recherche du point d’emphase

Article niveau 2 : moyennement facile à lire

« Quand j’arrive à la limite, s’ouvre à moi un espace de liberté.« 
Sébastien Loeb

Préambule.

Dans le film Inception réalisé par Christopher Nolan et sorti en 2010, il est question de conscient/subconscient, de rêves/de réalité. Des spécialistes entrent dans le rêve d’une personne pour en obtenir certaines informations secrètes et pour s’en protéger la personne « intrusée » rêve dans son rêve et ainsi de suite. De cette superposition de temps et d’espaces naît toute l’intrigue du film.

La préparation mentale au-delà des évidences.

En préparation mentale je fais le parallèle avec le coaché qui ne se laisse pas faire. Il se protège et a un mal fou à se concentrer avec précision sur la séance.
On parle de digression. Le coach a alors le sentiment de se faire « balader » par le coaché. En effet, il est quasi impossible de faire une séance calme, d’appliquer des outils et d’en faire profiter le coaché. Ce dernier passe alors son temps à fuir, pris d’une diarrhée verbale qui n’a pour office que d’occuper l’espace.
Présenté aussi simplement, ça pourrait prêter à sourire. Mais il m’arrive très souvent de rencontrer ce genre de cas, en particulier lors des premières séances.
On peut parler de bruit. Un bruit ambiant, un bruit permanent. Une activité cérébrale qui devient suractivité cérébrale en ce sens qu’elle ne s’arrête jamais que pour reprendre sur une autre idée. Tel un singe sautant de branche en branche. Un hamster tournant en rond dans un sa cage.

Un coaché victime de son emballement.

Le coaché pris dans sa frénésie ne s’en rend pas compte. Pour lui ses propos sont clairs et ordonnés. Il a réfléchi à la chose. Il est présent physiquement dans la même pièce sans être réellement ouvert (qualité de presence) et il vous parle sans dialoguer. Ainsi, nous ne sommes manifestement pas dans une logique de construction.
Et c’est là tout le travail du praticien. Arriver à détendre l’intéressé, l’amener calmement sur un terrain plus clair, plus épuré. Cela peut demander plusieurs séances. Il faut non seulement obtenir sa confiance mais également l’approbation des capteurs du coaché alors saturés d’hyperactivité, je dirais meme de nervosité.

C’est un peu comme un cyclone, où toutes les idées sont en l’air. L’exercice serait alors d’en arriver au centre, là où l’activité est calme voir nulle. A cet endroit seulement le dialogue n’est pas un affrontement, ni une joute, ni une guerre, mais un endroit d’échange et de bienveillance.

Conclusion.

En definitive, au départ, le client mis face à ses « incohérences », disons plutôt ses inaptitudes cognitives n’a de cesse de « jouer » (consciemment ou non) avec ses habiletés tout en évitant d’emprunter celles du coach. Par conséquent, tout au long de l’entretien il s’agit pour moi de trouver [en collaboration] avec le coaché un système de pensées vertueux, au sens de restaurant, au sens de positivement ressourçant.

Réservez votre première séance via le formulaire de contact ou choisissez la formule qui vous convient ici : https://www.coach-preparation-mentale.fr/methode-tarifs-selection.

Pour PerfectA, Guillaume NOUËL